Eurêka ! J’y suis arrivé ! Et pour cette peine, je réclame une médaille. Parce qu’écouter « Sad Cities Handclappers » est une réelle et pénible mission. Si vous voulez rendre quelqu’un fou, vous le ligotez sur une chaise et lui passez cet LP d’Electric Electric en boucle. Il est probable qu’il ne tiendra pas les quinze pistes avant de perdre ses esprits. On parle ici d’une arme puissante, destructrice de… neurones. Elle peut sans problème servir pour laver le cerveau des ennemis. Tiens, quel drôle de terme alors que le but est en fait de conquérir un public… Décidément, ces Français se sont vraiment trompés de discipline. Tout se ressemble sur cet album, on ne comprend pas trop où s’arrête la piste et où commence la suivante. On est étouffé par tous ces effets électroniques qui ne font qu’alourdir les mélodies plutôt que de les nourrir. Le seul morceau ‘digérable’ est « The Watkins Theory ». Une constatation pour atténuer ma sévérité à l’égard de ce combo hexagonal (bien qu’en laissant tourner le cd, la migraine commence à me gagner). Chers lecteurs, tapez chez vous sur des casseroles ne vous coûtera rien et ne sera pas moins mélodieux que ce « Sad Cities Handclappers ».