Aïe aïe aïe ! Qu’il est difficile parfois de dire ce que l’on pense d’un ‘artiste’ et de son travail…
Caroline Jokris, 35 ans bien sonnés, soldate (complètement) inconnue au bataillon de la scène belge propose pourtant déjà son troisième elpee.
Et qu’en dire ? Ben pas grand-chose de bien, hélas pour elle.
Suivant sa bio, elle commence sa carrière artistique (?) à quatre ans comme petit rat de l’opéra. Au conservatoire, à six, elle rêve de devenir actrice, puis chanteuse après avoir assisté à un concert de son idole, Jean-Jacques Goldman. Et le pire, c’est qu’elle y croit et qu’elle ose ! A quinze, elle se produit sur scène et à vingt publie son premier album. Le succès la boudant, sauf peut être du côté de Montréal, elle continue sa quête vers une impossible renommée.
Un trou d’une dizaine d’années ne la décourage même pas. Elle finit par rencontrer Michael Jones qui, gentil comme un cœur, accepte d’échanger un duo en sa compagnie. Ivre de joie, la jolie blonde est relancée, pour notre plus grand bonheur (!). Or, grâce à quelques internautes qui ne savent vraiment pas quoi faire de leurs tunes, la troisième plaque de Caroline vient de sortir. Et pour être franc, j’ai l’impression que les choses n’ont pas beaucoup changé.
Un duo pourri même auprès d’une grosse pointure n’autorise pas tout… Mais faut dire qu’on l’entendait plus beaucoup non plus le copain de l’autre (Michael Jones)!
On a ici entre les mains et les oreilles, des chansons minables, niaises qui foutent le bourdon et ne donnent qu’une envie, sortir le Cd de son tiroir et le flanquer illico à la décharge. Du sirop ! C’est exactement ça ! Du gros sirop sucré qui colle, rend les mains (et les oreilles) poisseuses. Vite, vite, un robinet pour aller nettoyer le tout. Et c’est sûrement pas une mauvaise reprise de « Week-end à Rome » du vieux Daho qui sauvera ce truc d’un naufrage programmé.
Heureusement que tous les fans de Goldman ne se mettent pas en tête de sortir un disque. Au secours !