Fidèle au label Mint, The Pack a.d. persiste et signe son quatrième long-playing, sur l’écurie canadienne. Depuis sa signature en 2008 (Tintype et Funeral Mixtape), le duo féminin a choisi pour seule devise : ‘toujours plus haut et toujours plus loin.’
C’est pourtant en octobre 2010 que Platinum s’associe à Mint pour assurer la sortie française de son troisième album, « We Kill Computers ». Un opus qui cimentera la place du groupe de Vancouver à la pointe de la musique indépendante de leur pays. Critiques élogieuses et nominations sont au rendez-vous (The Best 20 bands of Vancouver Independent Music Scene, The Western canadian Music Award…)
Réputé pour balancer des blues tribaux et du punk-rock garage crade d’une efficacité redoutable à travers l’Amérique du Nord et l’Europe, le duo monte encore d’un ton et se présente plus brutal et plus dur qu’il ne l’a jamais été. Une formation réunissant Maya Miller (Batterie) et Becky Black (chant/guitare) qui n’échappe pas aux comparaisons faciles avec les Black Keys et les White Stripes. Avis aux amateurs du sans chichis !
Conséquent à sa devise ‘toujours plus haut, toujours plus loin’, The Pack a.d. ne montre aucun signe de faiblesse et revient pour un quatrième elpee, « Unpersons », produit par le fameux Jim Diamond (Electric 6, The Detroit Cobras). Une formule que l’on retrouve aussitôt sur les trois premiers titres (« Sirens », « Haunt You » et « Lights ») à la batterie marteau-pilon et aux riffs costauds qui flirtent avec le métal. Un treize titres reposant toujours sur de solides bases punk-rock garage (« 8 »), mais en alternant parfois morceaux plus lents (« Seasick ») et compos plus profondes, plus blasées, légèrement saupoudrées de blues (« Take » et « Pieces »).
The Pack a.d n’offre rien d’exceptionnel, ni de révolutionnaire, mais une musique brute, directe et efficace. Une éclipse sonore sincère et sans prétention. Bref, un duo qui colle parfaitement au dicton ‘mieux vaut un groupe nerveux qu’un collectif mou du genou’. Surtout s’il est susceptible de secouer le cerveau reptilien de tout amateur rock ’n’roll sorti du garage.