Danger Mouse (Gorillaz, Beck, Gnarls Barkley, Broken Bells, etc.) était de retour derrière les manettes lors de l’enregistrement du septième opus des Black Keys. En outre, le claviériste Brian Burton semble avoir définitivement intégré le line up du groupe américain. Quoiqu’il en soit, le duo d’Akron (NDR : c’est dans l’Ohio) vient de pondre un remarquable elpee. Ah oui, on lui reprochera certainement une mise en forme trop léchée. Mais finalement, c’est certainement le secret de la réussite de cet opus. En fait, c’est un peu comme si le fruit de la rencontre entre The Cream et The Clash avait été sophistiqué à l’excès pour le rendre glam. Dans l’esprit de T.Rex. Pas toutes les compos, mais plus de la moitié de l’elpee. Le falsetto de Dan Auerbach n’a jamais été aussi ‘bolanesque’. Il est même parfois enrobé de chœurs très caractéristiques. Et les riffs de gratte spasmodiques entretiennent parfaitement ce climat. Les mélodies sont hymniques, contagieuses. Le disque regorge de hits potentiels. Parfois légèrement teintés de funk, de soul ‘motownesque’ voire de britpop 60’s. Mais sans jamais tomber dans la mièvrerie FM. Quant aux lyrics, ils traitent des relations amoureuses, et en particulier de la jalousie, du désir, de l’abandon et du chagrin, mais sous une forme humoristique. Définitivement mon album de l’année !