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Live at Montreux 1982 & 1985 Spécial

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En 1982, Stevie Ray n'avait pas encore atteint la plénitude internationale ; et pourtant, il était déjà considéré comme un vétéran des circuits sudistes du blues. Il avait tout de même été choisi pour présider la ‘Blues night’ du festival de jazz de Montreux, en Suisse. Ce concert était important ; car dans la salle, parmi les spectateurs, il y avait Jackson Browne et David Bowie. Browne allait lui permettre d'enregistrer dans son propre studio les démos de ce qui allait devenir l'album "Texas Flood". Son tout premier! Il allait aussi être engagé par David Bowie pour la tournée de promotion de son album "Let's dance".

Stevie est bien entendu entouré de sa fidèle section rythmique : le Double Trouble. Chris Layton à la batterie et Tommy Shannon à la basse. Le 1er album est consacré à son apparition en 1982. Tout y est déjà : l'introduction instrumentale, le fameux "Hideaway" de Freddie King et son "Rude mood". Un concentré de tout le savoir-faire exceptionnel de l'homme d'Austin. Pour le reste, nous retrouvons le Texas shuffle "Pride and joy", au cours duquel les deux acolytes groovent le tonnerre ; et surtout les blues lents qui ont forgé sa réputation : "Texas flood" et "Dirty pool". Le rock'n'roll est bien présent tout au long de "Lover struck baby". Il adresse également un clin d'œil à ses maîtres. Tout d'abord à " Hound Dog Taylor " sur "Give me back my wig", qu'il entretient d'une slide d'enfer. A son concitoyen texan ensuite : le regretté Albert Collins, le maître de la Telecaster, pour son "Collins shuffle". Nous retrouvons Mr Vaughan trois années plus tard au même festival de Montreux. L'homme est devenu un artiste dont le nom est sur toutes les lèvres. Il a alors trois albums à son actif : "Texas flood" déjà cité sorti en 83, "Couldn't stand the weather" en 84 et "Soul to Soul" qui vient juste de sortir en 85. Double Trouble est renforcé par les claviers de Reese Wynans. Le son a manifestement évolué. Stevie a sans aucun doute beaucoup écouté Jimi Hendrix. Il trafique le son, joue des pédales avec beaucoup de confiance et d'autorité. Une technique qui dégage un maximum de vibrations dès les premières notes instrumentales de "Scuttle buttin". Et puis surtout sur "Say what!". La douceur fait toujours partie du monde de SRV. Il reste un maître incontesté du blues lent qu'il dispense avec beaucoup d'aisance et une sensibilité qui l'habite en permanence. A l'instar de "Ain't gone N' Give up on love", de "Texas flood" à nouveau et du merveilleux "Tin Pan Alley", dont les 13' de sensibilité à fleur de peau sont rehaussées par la performance magistrale de Johnny Copeland. A pleurer ! Ce titre figurait déjà sur l'album "Blues at Sunrise", paru en 2000. Moins connu, "Life without you" est le théâtre d'un superbe solo de guitare, tout en créativité émotionnelle. Les shuffles sont toujours présents. Et notamment la nouvelle livraison de "Pride and joy" et le très funky "Mary had a little lamb" de Buddy Guy, un fragment enrichi par l'orgue Hammond de Reese qui sort de sa réserve! La fièvre et la passion pour Hendrix se concrétisent dans la reprise de "Voodoo child". Une interprétation qui constituait un des moments forts de tous les concerts de Stevie Ray. J'épinglerai enfin l'instrumental jazz, "Gone home", caractérisé par un dialogue entre la guitare et l'orgue. Ce double album se termine par le funky "Couldn't stand the weather". A l'exception de plusieurs plages figurant sur l'album "Live Alive", le reste n'est jamais sorti officiellement dans le passé.

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