Goudi et Lubna Azabal dansent le tango de l’ennui…

Lubna Azabal est une actrice belge née à Bruxelles d'un père originaire du Maroc et d'une mère espagnole. Après avoir été dirigée par les grands noms du cinéma international, elle a remporté ‘Le Golden Globe’ pour le film ‘Paradise Now’. Lubna adore les…

logo_musiczine

Des grenades pour Tess Parks…

Née au Canada, mais établie à Londres Tess Parks sortira son cinquième elpee et le second en solo, « Pomegranate », ce 25 octobre. En fait elle en a gravé un en compagnie de Black Market Karma, et deux d’Anton Newcombe de Brian Jonestown Massacre. Ils sont…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Alice Cooper - Bospop 202...
Ty Segall - Sjock 2024

Volume Two Spécial

Écrit par
&

Les Instigators nous viennent de Suède, de Göteborg plus précisément. Göran Svenningsson en est le leader. Un adepte de Johnny Guitar Watson qui se réserve le chant et la guitare. Leur premier opus s'intitulait "Rock & Bowl!". Une formation qui pratique un Chicago Blues très 50s. Ce qui n'est guère surprenant. Mais enrichi par une touche de jump blues. Toujours cet axe Chicago-L.A. !

Véritable brûlot, cet elpee s'ouvre par "Boogie D.D". Un jump blues dévastateur qui met en exergue la guitare de Göran, largement inspirée par Jr Watson. L'autre soliste est le chanteur harmoniciste Stefan Dafgard. Il s'y entend pour sonner comme Little Walter voire Sonny Boy Williamson II. "One of these mornings" plonge dans le répertoire de Little Walter. Lorsque Göran gratte comme Jimmy Vaughan, tout en jouant de la pedal steel (NDR : grâce aux vertus du re-recording), il élargit sa palette ; mais son esprit se rapproche surtout du Texas, et en particulier celui des Fab Ts de Kim Wilson. Et "What's on your mind" en est le plus bel exemple. La face Chicago blues est largement exploitée. Et chaque fois avec le même bonheur. Une perspective illustrée par "Cool cool blues" et "Cool disposition" de Sonny Boy, "Stuff you gotta watch" de Muddy Waters, le bouillant "Done something wrong" d'Elmore James, caractérisé par la slide qui ronronne, "You can't judge a book by its cover" de Willie Dixon ou plus exactement de Bo Diddley, et le célèbre "Be careful" de John Brim, un Chicago shuffle qui nous donne le tournis. L'univers californien nous revient dès "Sometimes". Göran a décidément tout compris des plans de la guitare west coast. Les Instigators doivent être (NDR : et Glenn Goddyn de Blues 4U2 le confirme) une machine bien huilée pour la scène. Ils conjuguent les verbes bouger et remuer à tous les temps. Comment résister à leur "Don't you want a man like me", si proche d'Elmore ou encore de Hound Dog Taylor ? Ce type de groupe nous envoûte et ne nous libère plus l'esprit avant que la dernière note s'éteigne. Göran et Stefan, les deux solistes sont étincelants. Constituée de Magnus Lanshammar à la basse et de Erik Qvick à la batterie, la section rythmique les soutient efficacement. Et en finale, les Instigators nous réservent une composition issue de la plume de Juke Boy Bonner, "Running shoes"…

 

Informations supplémentaires

Lu 586 fois
Plus dans cette catégorie : « Masters of Reality Nuits intimes »