Depuis la sortie du superbe et mésestimé " Let them eat cake ", l'influence exercée par Flaming Lips, sur cette formation norvégienne, est de plus en pus palpable. A cause de la richesse des arrangements et puis du soin apporté aux harmonies vocales. Des arrangements qui flirtent même avec la symphonie, alors que les vocaux se conjuguent le plus souvent sur un mode falsetto. C'est à nouveau le cas sur le tendre et mélancolique " Bedroom ", le jazzyfyiant B.S., ainsi que sur " For free ", littéralement fustigé par un groove pulsant. Caractérisé par la superposition de ses lignes musicales et vocales, " Lanslide " lorgne même vers le prog rock de Gentle Giant. Des lignes qui épousent les courbes mélodique, au sein d'un univers presque médiéval… Les arrangements peuvent pourtant devenir envahissants, philspectoriens. A l'instar des dernier fragments de l'opus. On se croirait même revenu à l'époque de Love. Faut d'ailleurs croire que le groupe fait ici une fixation sur l'histoire de la musique américaine. Californienne très exactement. C'est tout à fait évident sur le remarquable " Go to California ", composition qui revisite à la fois les Byrds, les Beach Boys, les Doors et Iron Buttefly. Les Byrds et les Beach Boys, vous devinez aisément pourquoi. Les Doors en vertu du recours au clavier, ma foi, ‘manzarekien’. Le papillon d'acier, dès que Snah torture sa guitare, à la manière d'Eric Braunn. Pensez à In-A-Gadda-Da-Vida. Un véritable trip psychédélique au cœur des sixties.