Vous avez aimé Louise Attaque ? Vous aimerez Tarmac. On retrouve, en effet, le chanteur et le violoniste, soit les auteurs des deux sons les plus caractéristiques du groupe. Ils nous emmènent ici dans un voyage un peu plus intimiste (" Un charleston à deux, où nos genoux seraient amoureux "), sans jamais se départir de cette mélancolie adolescente qui fait le charme, mais aussi parfois le côté irritant, de Louise Attaque. On se réjouit aussi de ces petites touches d'orgue qui soulignent les chansons et en renforcent la beauté. Tarmac sacrifie au rite de la reprise de Brassens (" La ballade des gens qui sont nés quelque part "). Une catastrophe : c'est interprété avec une telle emphase que le clin d'œil adressé à Brassens disparaît totalement. Et sans cette touche d'humour, la chanson sombre dans le ridicule le plus profond. Ils ont certes le mérite d'avoir cherché à réinventer le titre plutôt que de simplement le reprendre, mais ça ne suffit pas. Dommage car on aurait aimé défendre Tarmac jusqu'au bout.

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