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Reservation blues Spécial

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Agé de 65 ans, Eddy Clearwater fête cette année un demi-siècle de performances ‘live’. Il a écumé la plupart des planches de cette planète. Ce qui ne l'empêche pas de nourrir de nouveaux projets. Comme celui d'ouvrir, d'ici quelques semaines, son propre club à Chicago. Un club qui portera le nom de ce nouvel album, "Reservation blues". Un nouveau clin d'œil à l'héritage indien, et en particulier aux Cherokees, dont il se réclame. Sorti en 80 sur Rooster Blues son premier album était d'ailleurs intitulé "The chief". Son sobriquet Clearwater lui vient de sa passion pour Muddy Waters. De son vrai nom Harrington, il est le cousin de Carey Bell (Harrington).

A l'instar de son album précédent, "Cool blues walk", sorti chez Bullseye en 1998, Duke Robillard en exécute la production. Et il en a profité pour ramener en studio, son Duke Robillard Band au grand complet. Cela s'entend et se goûte dès la 1ère plage, "Winds of change". On se croirait sur un album de Duke. Car il assure même le solo devant les saxes de Doug James et de Dennis Taylor. Eddy est bien sûr un fervent adepte de Chuck Berry. Il enregistre ici une nouvelle version de son "I wouldnt lay my guitar down". Face au piano sautillant de Matt McCabe, la guitare toute en accords est très caractéristique. La face Muddy Waters se retrouve sur "Find yourself", lorsque le cousin Carey Bell vient souffler dans son harmo! La plage titulaire est un bien bel exercice de slow blues fin de soirée ; et l'ambiance feutrée est plus proche de T-Bone Walker que du Chicago Blues. Par contre, "Running along", trouve son inspiration dans le West sound cher à Eddie. Il est ici fort proche de l'un de ses mentors, Otis Rush. Sur "Easy is my style", nous retrouvons à nouveau ce même schéma très Rush. Et vous pouvez me croire, c'est interprété au plus haut niveau. Il faut entendre cette guitare fluide se dégager des deux cuivres. "Blues cruise" est un instrumental puissant, inspiré par le R&B de la Nouvelle Orleans. La section rythmique de John Packer et de Jeff McAllister est très soudée. Titre très original, "Halls of hate" constitue une ballade sortie tout droit du pays des swamps. Elle célèbre Eddy le songwriter qui traite ici de racisme, d'injustice et d'oppression. Très en verve, Eddy referme cet album en rocker, en reprenant le "Sweet little rock and roller" de Chuck Berry. Un superbe album ; peut-être le meilleur de Clearwater !

 

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