C'est au tout début des nineties que cette formation de Leeds a décidé de changer de style musical et de passer de l'agit punk à l'agit pop. Juste pour mieux faire passer leurs idées. A travers leurs attitudes et surtout leurs textes. Des textes engagés, rebelles, venimeux, révolutionnaires conformes à leur idéologie anarchiste. Et n'ayez crainte, ils manient toujours la langue de Shakespeare avec la même éloquence et le même humour caustique. Musicalement, Chumbawamba continue habilement de mêler à sa pop, tout ce qui lui tombe dans l'oreille : techno, hip hop, disco, drum'n bass, country, music hall, dixieland, jazz, etc., en prenant bien soin de ne pas perdre ce fil mélodique qu'ils purifient à travers de superbes harmonies vocales (NDR : et si vous en doutez encore, écoutez le remarquable a capella " New York mining disaster 1941 ", et vous serez totalement convaincus) ; mais aussi et surtout en y ajoutant des orchestrations raffinées. Surtout des cuivres. Et ce " Wysiwyg " ne déroge pas à la bonne règle. Nous gratifiant même en " I'm trouble again " d'une chanson aussi vaporeuse que " Days of pearly spencer " de David Mc Williams voire d' " Eloïse " de Barry Ryan...