Depuis la publication de leur dernier opus, « Forget the night ahead », il y a trois ans, le bassiste Craig Orzel est parti. Un changement de line up qui aurait pu déstabiliser la formation écossaise (NDR : elle est issue de Kilsyth, à 30 hm de Glasgow). Il n’en est rien, puisque « No one cane ver know », leur troisième elpee, tient parfaitement la route. Simplement, le style lorgne davantage vers les 80’s…
Exit les murs de guitares auquel le groupe nous avait habitués, sur ses disques précédents, The Twilight Sad a décidé de privilégier les nappes de claviers et… la basse ; une basse omniprésente, il faut le souligner. Finalement, on ne retrouve, au sein de leur expression sonore, que le climat glauque, ténébreux. Faut dire que la voix d’écorché vif de James Grahan entretient cette atmosphère.
Le disque s’ouvre par le splendide « Alphabet », une compo empreinte de lyrisme. L’émotion est palpable, nonobstant des lyrics pas toujours très faciles à comprendre. A cause de l’accent scottish à couper à couteau, du chanteur. Pourtant, à l’écoute de leur musique, des tas d’images de ce magnifique pays qu’est l’Ecosse traversent votre esprit : les lochs, les fjords, les falaises, les glens, les plaines traversées de petits cours d’eau, les châteaux, son histoire, le tout sur fond d’ambiance mélancolique et mystérieuse…
The Twilight Sad se produira au Botanique ce vendredi 27 avril.