Du pornocore pur et dur pour ce quartette de nanas canadien qui fait plus de bruit que Babes In Toyland, tout en se réclamant de Limp Bizkit, Korn et de Coal Chamber. Mais là où le trio féminin de Minneapolis manie l'humour avec une auto dérision préméditée, Kittie se contente de déblatérer sur le sexe. Ou le cul, si vous préférez. Si à premier abord, la démarche peut paraître marrante, après trois morceaux, on commence franchement à se lasser. Et pas seulement à cause des lyrics. Leur musique se révélant lourde, très lourde, aussi lourde qu'un garanti sans viande qu'on avale par nécessité, non pas culinaire mais alimentaire, lors d'un festival...