Pressenti pour étoffer la maigre affiche de la scène black du Dour festival, Children of Bodom débarque avec un " Hatebreeder " dont la puissance de feu n'a d'égale que la grande finesse des neuf compositions qui jalonnent ce 2ème opus. Imaginez les divines arpèges de Ritchie Blackrnore (Deep Purple) épousant les rythmiques du dark métal de Dimmu Borgir, ou encore Iron Maiden convolant en justes noces avec un Satriani survitaminé. Children of Bodom a trouvé le parfait équilibre entre un heavy technique et sophistiqué et un black métal teinté de rock symphonique. Respectueux du passé, tourné vers l'avenir et parfaitement à sa place en 1999, le combo nordique, dont le nom évoque un macabre fait divers survenu à la fin des années 60 sur le Lac Bodom en Finlande, dévoile ses penchants pour le style guitar heroes. Une liberté artistique affirmée qui fait de cette union du feu et de l'eau l'album le plus inattendu de l'année. Du grand art !