Remarqué l’an dernier grâce à un tout aussi grandiose qu’effrayant " Nexus Polaris ", Covenant a été contraint de changer de nom afin d’éviter certains déboires promis par le groupe électro-gothique qui porte le même patronyme. Covenant est mort ! vive The Kovenant ! Avec " Animatronic ", titre qui n’est pas sans évoquer une œuvre du gourou Marylin Manson, le trio a opéré une sérieuse métamorphose, insufflant à son black metal des éléments industriels, des bidouillages électroniques, du groove façon Samael, et, c’est de bonne guerre de nos jours, de sublimes chœurs féminins. Les puristes du métal le plus noir vont renier le trio norvégien. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute ! Les amateurs de Samael, Rammstein et du dernier Moonspell verront en " Animatronic " ‘the next big thing’ du nouveau millénaire ; car c’est bien de métal du futur dont il est question tout au long de ce pavé electro-métallique dont les dix titres sont enrobés de multiples effets. Notons enfin, la très inattendue et sulfureuse reprise du " Spaceman " du groupe pop Babylon Zoo. Incontournable ! Et vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenus !