Une chose est certaine, depuis la tournée « Indo Wax », Indochine a quelque chose en plus. Après 18 ans d’histoire, de joie et de peine, la bande à Nicolas réussit encore à faire vibrer le cœur des fans de la première heure, tout en réussissant à convertir de nouveaux adeptes. Et l’émotion partagée lors du dernier concert en Belgique, en mémoire de Stéphane Sirkis, renforce ce constat. Une recette miracle ? La sincérité et l’intégrité peut-être. Alors que toute la presse les fustige au début des 90’s, Indochine a voulu continuer et même se renouveler. Sans tomber dans le piège des exigences commerciales. La proximité certainement. Ce contact simple et intense entre le public et le groupe. Ce public qui rit lorsque « Indo-Wax » renoue avec le succès des débuts. Qui pleure quand le frérot Stéphane est emporté par la maladie. Un événement qui donne bien sûr une dimension spéciale à ce « Danceteria ». Tout au long du CD, l’émotion reste intense. A travers le romantisme, la nostalgie, la poésie et les contes de fées, Nicolas nous offre de somptueuses compositions. Sensuelles, simples, tendres, parfois plus rythmées. Elles nous rappellent les 80’s et nous entraînent dans le prochain millénaire. « Danceteria » constitue l’un des meilleurs albums du groupe. En tout cas, le plus complet. Aussi complet que le concert accordé le 20 novembre 99 à Forest National. Qui a dit qu’Indochine était au bord de l’agonie ?