Mini album pour cet ensemble, apparemment insulaire, dont la démarche nous fait penser à un compromis entre Mogwai et Blonde Redhead. A cause de l’alternance de climats atmosphériques et féroces, sculptés essentiellement dans les cordes de guitares, et cimentés par la section rythmique au groove particulièrement orageux. Seuls les quelques éclats de vocaux tendres mais laconiques du chanteur, apportent une bouffée de romantisme, à une solution sonore que Superfine veut psychédélique. Pas pour rien que la formation accorde un hommage à Syd Barrett, sur la chanson du même nom. On devrait y voir plus clair lors de la sortie de leur premier et véritable opus…