Psychédélique jusqu’au bout des orteils, ce quatuor issu de l’Oregon, de Portland très exactement, remet au goût du jour le garage/pop sixties avec beaucoup de savoir-faire. Farfisa rogné, crémeux, guitares distordues, vibratoires, harmonies vocales lysergiques, angéliques. Tout y est. Un peu comme si on célébrait une hypothétique rencontre entre Spacemen 3, les Stone Roses, Syd Barrett, House Of Love et Inspiral Carpets. En fait, la musique de Dandy Warhols avoue un net penchant anglophile, même si le groupe reconnaît pour influences majeures le Velvet Underground et les Beach Boys. Qu’à cela ne tienne, son deuxième opus vaut son pesant d’or mélodique, recelant quelques véritables petites perles, telles " Boys better ", " Good morning ", " Every day should be a holiday ", et bien sûr le single hyper contagieux, " Not if you were the last junkie on earth "…