Premier album pour ce trio de Newcastle. Et première constatation, la cover de Kate Bush n'y figure pas. L'ensemble ayant sans doute estimé qu'il disposait d'un répertoire suffisamment solide pour écarter cette reprise; il est vrai déjà sortie en flip side du single "Can't stop these things". Et puis un motif supplémentaire pour se procurer ce single. Revenons à notre "Goosefair" plus popcore et même punkcore que jamais. Ses mélodies sucrées, fouettées par un tempo échevelé, éclaboussées de cordes de guitare sauvageonnes, libèrent une énergie juvénile digne de Sugar, Green Day et bien sur d'Hüsker Dü. Parfois lorsque le rythme décélère, on y recèle des traces de funk blanc, héritées probablement du "Regatta de Blanc" de Police. Et c'est à ce moment que la voix d'Adam Lee (également drummer!) étale toute l'étendue de son registre. Qui ne doit rien à Sting. L'opus implique en outre une version acoustique de "Meaning" et puis une composition hymnique, déchiquetée par les cordes de guitare, à la manière de The Edge, 'Gods bets"...