« Mirror King ». Premier titre de « Crossing the strings », et déjà, Leo fait mal. La mélodie est du même gabarit que celles susceptibles d’être inventées à brûle-pourpoint pour entonner un air qu’on ne connaît pas… Et les chœurs n’y changeront rien. Suivant ! Re-aïe ! Non, Leo ne séduit pas. Allez, un brin de chauvinisme tout de même (c’est qu’il est liégeois, le Leo !) : le petit duo de cordes (violoncelle-violon) est !…sympa. C’est mêlé d’inquiétude et d’espoir qu’on passe au troisième titre : « My private apathy ». Ô joie ! Ô délivrance ! Des rythmes captent l’attention, des accents mineurs caressent agréablement l’oreille… Mais Leo entame le refrain et chante d’une voix presque désespérée « My private apathy… Oh yeah ! ». Si le « Oh yeah ! » est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, pas de regrets, le refrain foutait déjà tout en l’air, cassant ce petit rythme blues qu’on espérait devenir grand. Cessons-là le suspens ! A ceux qui se bercent d’illusions, la suite n’est pas mieux. Des accents folks aux airs blues afro-américains, rien n’accroche vraiment.
Le dernier elpee de Steve Wynn, "Northern aggression" remontait à 2010. Son prochain, "Make It Right", paraîtra ce 30 août 2024 et coïncidera avec son nouveau livre de souvenirs ‘I Wouldn't Say It If It Wasn't True’ (Jawbone Press). Lors des sessions, il a…
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