Duo pop/rock formé en 2007 et constitué de Lucas Barbier et François Byrski, la mini formation française est issue de la banlieue parisienne. Ces cinq morceaux constituent déjà leur troisième opus et… jamais entendu parler !
Y’a que chez Musiczine que l’on peut trouver de telles raretés…
A la décharge de Côme, sont pas très aidés les p’tits bands innovants au pays du camembert et du bordeaux…
Bref, dur, dur de percer dans l’Hexagone si on n’est pas le protégé d’une grosse pointure.
Et pourtant…
Côme dispense une pop bien léchée, nappée de sauce à la mente bien british. Y’aurait une petite influence U2 là-dessous que je ne serais pas surpris. Ecoutez donc la plage inaugurale « Presto » et vous serez, vous aussi, vite convaincus. Mais résumer la musique de Côme à une imitation, même de bonne facture, de la bande à Bono, serait vraiment faire preuve de mauvaise foi et très réducteur.
L’instrumentation est simple mais efficace : chant, guitare et batterie (difficile d’en faire davantage à deux !) Les compos du duo surprennent par leur candeur et leur approche mélodieuse.
Très jolie ballade atmosphérique, « The House » tranche avec le reste du cd.
« I Kill You » est une piste chiadée, très construite, reposant sur une conjugaison de voix terriblement efficace. Le refrain est entêtant, à la limite obsédant ; à tel point qu’il finit par vous martyriser les neurones.
« Who Wanna Dance » démarre en douceur, mais c’est le calme avant la tempête. Un véritable raz de marée provoqué par des flots de riffs en distorsion et des drums à la dérive, emportant tout sur son passage…
« Childoud » clôt le disque, une plage empreinte de tendresse et de poésie.
Si les médias, outre-Quiévrain, cherchent un véritable talent en devenir, ils auraient tout intérêt à s’intéresser à ce combo parisien, dont on attend la confirmation lors de la sortie d’un long playing…
Et pour voir leur dernier clip, c'est ici