Amateurs et/ou amoureux de Keane, Snow Patrol et tutti quanti, cet album est pour vous !
Tous les ingrédients sont présents pour réaliser exactement la même tambouille que ces formations spécialisées dans une pop bien léchée, bien sucrée. Rien à dire, c’est top ! Mélodies entraînantes, refrains imparables, production hyper pro, succès assuré.
Le hic, c’est un ‘léger’ manque d’originalité. On ne peut s’empêcher d’avoir l’impression que les chansons ont déjà été entendues quelque part. On a comme un sentiment de déjà vu, de déjà entendu, de déjà rencontré. On ne se serait pas déjà croisé quelque part ?
Ce petit (?) défaut vite oublié, on profitera volontiers des dix titres très réussis qui peuplent ce premier elpee.
The Chevin est une formation ‘british’ qui nous vient en droite ligne de Leeds, sise en plein milieu de cette belle île, terreau propice, s’il en est, à une culture musicale dont les récoltes sont déjà très rentables grâce à des artistes ou groupes à la réputation bien établie.
The Chevin ne laisse pas passer l’aubaine et se lance à son tour dans la fosse aux lions. Le line up réunit Coyle Girelli (chant et guitares), Mat Steel (guitares and claviers), Jon Langford (basse) et Mal Taylor (drums). Un quatuor dont le premier elpee est partagé en dix titres impeccables, au cours desquels musicalité et efficacité se conjuguent pour un résultat plus que convaincant.
Dès l’entame, « Champion » creuse un sillon hors duquel aucune autre des neuf plages ne sortira. Rien, tout au long de l’album, ne viendra gripper la machine.
Il est certain que la bande à Coyle a du talent et une sacrée facilité tant au niveau de l’écriture que des compositions. Reste le ‘petit défaut’ à gommer au plus vite afin de trouver une personnalité qui ne devra rien à personne et qui permettra au groupe de sortir de l’ombre des grosses pointures dans laquelle The Chevin est confiné pour l’instant. A revoir !
Très plaisant malgré tout…