Il y a quelques années, ce duo originaire du Texas s’était déjà illustré sous le patronyme de Yellow Fever. A l’époque, les mélodies bien senties imaginées par Jennifer Moore (guitare/voix/synthé) et Adam Jones (batterie/basse/guitare), avaient enthousiasmé la presse.
Aujourd’hui, les Texans sont de retour. Pas de changement de formule, mais bien de nom : Deep Time. En publiant cet opus, le tandem prouve qu’il n’est pas nécessaire de couvrir sa musique d’artifices, pour la rendre efficace. Deep Time a même opté pour une structure inverse : une ligne de guitare ou de basse, une batterie en retrait et circonstanciellement du synthé. Rien de bien compliqué ! Même la voix de Jennifer Moore est loin d’être exceptionnelle. Et pourtant… Et pourtant, les compos exercent leur charme dès les premiers accords de cet opus éponyme. A cause du sens mélodique. Particulièrement soigné et contagieux. Du songwriting, aussi. Propice à l’enchantement. Moore pose sa voix sur les chansons d’une manière très personnelle, compensant des qualités vocales dont elle ne dispose pas. Enfin, une énergie positive émane des neuf morceaux réunis sur ce disque. Le single « Clouds » en est certainement l’exemple le plus édifiant.
Un rayon de soleil au cœur de l’hiver...