En 2010, The Morning Benders émergeait des projecteurs, en publiant « Big Echo », un second album acclamé par la presse et les bloggeurs, notamment grâce au single « Promises ». Deux ans et une permutation de guitariste plus tard, le trio originaire de San Fransisco décide de changer également de nom pour une raison relativement ridicule : le terme ‘bender’, qui serait insultant à l’égard de la communauté homosexuelle en Grande-Bretagne (‘bender’ y signifie ‘travelo’). Les trois musiciens décident alors d’opter pour un patronyme autrement plus ridicule, Pop Etc.
Le premier Pop Etc, éponyme, est exactement ce que la dénomination de la formation laisse sous-entendre. De la Pop. Et peut-être un peu d’et cetera : un soupçon de synthpop par-ci, une pincée de RnB par-là. Mais tout autour, le vide. L’indie ‘sympatoche’ de The Morning Benders a laissé la place à une série de compositions naïves et sans étincelles. Pas convaincants pour un sou, les onze morceaux de la plaque sont d’une platitude à se pendre.
Heureux que la corde ne soit pas fournie…