The Fresh & Onlys est de retour, deux ans après voir publié « Play it Strange ». A l’époque, le groupe San Franciscain nous avait réservé un album fort intéressant, influencé par le psychédélisme des 60’s, certains morceaux lorgnant même vers le garage-punk.
Tim Cohen (NDR : également impliqué dans un projet solo baptisé Magic Trick) et sa troupe semblent quelque peu s’être égarés en route. Et pour cause, dès le premier titre, « 20 Days & 20 Nights », une compo inondée de claviers, on replonge dans le pop/rock mélancolique, insulaire, des 80’s. Pensez à The Cure. Et « Presence of Mind » nous renvoie carrément aux Smiths. Une forme de revivalisme, voire de pastiche, qui ne manque pourtant pas d’allure. Malheureusement, la suite dérape dans l’insipidité et une compo kitsch comme « Fire Alarm » flirte même avec le mauvais goût. En fin de parcours, « Euphoria » et « Foolish Person » en reviennent au garage/punk de leurs débuts. Probablement des pistes issues des sessions de « Play it strange ». Elles sont nettement plus convaincantes, c’est une certitude !
En concoctant « Long slow dance », The Fresh & Onlys a sans doute tenté de s’ouvrir de nouveaux horizons. Il a au moins le mérite d’avoir essayé, même si on ne pas dire que le résultat soit une réussite