Nite Jewel est né à l’initiative de Ramona Gonzalez, résidente permanente de Los Angeles, et dont l’aventure démarre en 2009, lorsque le label Italians Do It Better, maison hébergeant les hautement recommandables Chromatics et Glass Candy, jette son dévolu sur le travail de la brunette. C’est ensuite auprès de Secretly Canadian que celle-ci déploie ses ailes, en publiant d’abord « Good Evening », également en 2009, puis le petit dernier, « One Second Of Love », son second LP. Un disque bien à l’heure, puisqu’en étalant ses connaissances Pop par-dessus ses influences R’n’B, la demoiselle s’intercale sans difficulté entre des Jessie Ware, Solange et autres AlunaGeorge.
Tandis que les uns font le buzz, Nite Jewel reste à la traîne. Et Gonzalez ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Les 10 morceaux de ce « One Second Of Love » se suivent et se ressemblent comme des militants anti-mariages pour tous. Et, comme ces derniers, la Californienne n’a pas peur de passer pour une casse-couilles. A titre d’exemple, cet « Unearthly Delights » totalement insipide et « Autograph », influencé par le R’n’B des nineties, et pas le meilleur… Seul répit de cette galette sans saveur, le morceau « Memory, Man », qui épargne à nos pitites oreilles l’abus de reverb’ de la demoiselle.