A l’écoute de la dernière galette sortie de la cuisine de Belasco, on pourrait imaginer qu’une bande de jeunes a, une fois de plus décidé de prendre pour modèles des bands tels Coldplay, Snow Patrol ou autres Script.
Que nenni ! Le band articulé autour de Tim Brownlow existe depuis plus de dix ans (1999) ! Bien avant les deux derniers cités donc. Et… quel dommage que sa notoriété ne soit jamais parvenue à dépasser les faubourgs de Londres.
Indéniablement, les trois musicos militant au sein du combo londonien ne sont pas des manchots et tant Tim (guitares et chant) que Duff Battaye (basse) et Bill Cartledge (drums et chœurs) n’ont plus rien à prouver. Suffit d’aller faire un tour sur Youtube et d’écouter quelques publications plus anciennes pour s’en convaincre. Si la qualité est indéniable, on remarquera que le nombre de visites reste toutefois étonnement restreint. Comme souvent, le talent seul ne suffit pas. Faut être au bon moment à la bonne place et… entouré des bonnes personnes ! La faute à pas d’chance sans doute !
« Transmuting », qui est tombé récemment dans les bacs en même temps que les feuilles mortes des arbres, mérite indéniablement le détour.
Par douze fois, le trio idéal guitare-basse-batterie nous sert la recette qui plaît et a fait, depuis des générations, ses preuves. Des rythmes sautillants nappés de guitares claires et insouciantes bondissent sur la platine pour offrir les chansons pop parfaites !
Il y a du génie dans cette production et on en viendrait presque à se demander qui a influencé l’autre… Dès les premières notes de « Moves Like Water » qui ouvre l’album, bingo ! On est sur le c** ! Et ce n’est qu’un début. Cette situation durera une bonne quarantaine de minutes sans jamais faiblir.
« Transmuting » est l’album pop-rock parfait. Simplicité et efficacité sont les deux ingrédients principaux qui conduisent à la réussite des mélodies chatoyantes et immédiates.
Belasco, un nom à découvrir, à retenir, à voir sans doute et surtout à écouter !