Projet nébuleux et jadis bicéphale, Anstam est aujourd’hui ancré dans l’identité de Lars Stöwe et lui colle à la peau comme le beat au cœur de clubbers.
Etat des lieux d’un mouvement en perpétuelle évolution, « Stones And Woods » pose la question d’un renouveau dans le monde de l’Electronic et apporte son lot de réponses toutes plus pertinentes les unes que les autres.
Reflet d’une ville érigée en La Mecque du genre, cet album propose une descente vertigineuse dans les limbes d’un Berlin sombre et fascinant.
Démarche intellectuelle certes, mais sans une once d’ennui.
Les neuf titres ici présents offrent une vision remarquable et panoramique d’un genre multiple, qui du Dubstep à la Jungle minimale étend ses tentacules sur la mégapole souterraine.
Aucune texture ne sert ici de tape-à-l’œil, aucun son n’est gratuit. Un résultat qui marie la perfection clinique des machines aux émotions les plus humaines.
Un hybride qui loin d’être monstrueux, révèle ses parts de rêves.