Pas fou pour un sou, le dj français est demeuré fidèle aux recettes qui fonctionnent dans les hit-parades, des recettes appliquées par d’autres avant lui. A l’instar de son précédent et fort dispensable « Blaster », il a conservé la même équipe et surtout Chris Willis, un chanteur qui n’est pas le dernier quand il s’agit de ululer à qui mieux-mieux. Pastiches de Frankie Goes to Hollywood (« Love is Gone »), des Jackson 5 (« Everytime we Touch »), eurodance à deux francs (« Baby when the light »), éléctro-rock risible (« Winner of the Game »), mauvaise reprise de P.I.L. (« This is not a love song »), les mauvais moments de piètre facture ne manquent pas. Mais l’ami David (il a commencé comme dj hip hop) sait très bien que c’est le prix à payer pour cartonner. Des musiques calibrées pour le dancefloor résumant les grandes tendances du moment (électro-rock, house, revival années 80, dance à la Benny Benassi), le tout peuplé de paroles bêtes à pleurer. Clinquant et vide, comme les photos de Mondino qui illustrent le livret. En pleine dérive monomaniaque, l’ami Guetta prend la pose avec de la lingerie fine dans les mains. Probablement une métaphore des pigeons qu’il a réussi à plumer lorsqu’ils ont acheté son disque.
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"Delirious" http://www.youtube.com/user/davidguetta
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