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No need to be downhearted Spécial

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En 2003, suite au flop enregistré par leur album « An American adventure », la formation de Brighton décide de mettre son aventure entre parenthèses. Faut dire que la déception était énorme. D’abord beaucoup d’argent avait été investi pour promotionner cet opus. Et puis paru en 2002, « Hole in the wall » avait décroché le prix Mercury. Un succès qui en appelait un autre… Ce qui explique sans doute pourquoi, déçus par la tournure des événements, les frères White ont alors choisi de monter un projet parallèle : The Brakes. Mais il faut croire que l’E.S.P. leur tient particulièrement à cœur ; car en 2005, le groupe s’est reformé et a concocté un Ep : The Human body ». Puis a recruté un bassiste, Matt Taites et un drummer, Matt Priest, avant d’enregistrer son quatrième album, « No need to be downhearted », un disque manifestement destiné à séduire le public américain. Et pour cause, à l’instar de leur EP, il y sera distribué.

Maintenant, ce n’est pas une raison suffisante pour que les Yankees se jettent sur cette plaque. D’autant plus que la solution sonore d’E.S.P. demeure fondamentalement britpop. La production hyperléchée constitue davantage un argument de poids. Le soin apporté aux harmonies vocales, aussi (et pas seulement à cause des remarquables 20 secondes chantées a cappella du morceau caché). Beatlenesques (dans l’esprit du pot-pourri occupant toute la seconde face de l’elpee « Abbey Road ») ou réminiscentes de Simon & Gardfunkel. Faut dire que les voix d’Alex et Tom White se conjuguent en parfaite harmonie. Et puis, une présence plus marquée de synthés. Comme chez le défunt Grandaddy. Ces lignes directrices sont bien sûr chargées de nuances. « Shore song » nous plonge ainsi dans le psychédélisme ‘sydbarretien’. Elégamment orchestré, « Life in the backseat » évoque The Divine Comedy ; même la voix emprunte les inflexions de Neil Hannon. Noisy pop, « Woken by a kiss » est hanté par les shoegazers Ride. « Have you ever felt like it’s too late ? » et « Appropiate ending » auraient pu figurer au répertoire de Teenage Fan Club. Légèrement funkysant, le contagieux et excellent « If that’s the case, then I don’t know » mériterait une gravure en single. Propulsé par les accords d’un piano vivifiant, « Cold world » lorgne aussi bien vers l’univers de Paul Mc Cartney que de Ben Folds Five. C’est également la seule compo récupérée de l’Ep. Délicieusement suranné, « Come back inside » aurait pu figurer dans le répertoire des Fab Four à leurs débuts (cette mélodie !), s’il n’y avait ces nappes de claviers synthétiques (Llama Farmers ?) Et l’album se termine comme il a commencé : par le titre maître. Une compo intimiste, ténébreuse, dominée par le piano, portant le même titre. Encore que la seconde version s’achève par le silence de la nature, un silence uniquement troublé par le chant d’un merle siffleur…

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