Pink Velvet Paradox nous vient de la région namuroise. Manifestement, les musicos ont été biberonnés aux 80’s. Et tout particulièrement à Depeche Mode, Gary Numan circa « Tubeway Army », Kraftwerk, Front 242 et The Cure. La formation pratique ainsi une sorte d’électro-pop-rock-new-wave à coloration contemporaine. Elle décrit sa musique comme de l'électronique hypnotique aux ambiances variées mais toujours mélancoliques, naviguant entre romantisme synthétique des eighties et fougue électrique des années 90. Le line up réunit Raphaël Monin (drums, programmation, backing vocals), Gaëtan Favresse (chant, guitare) et Xavier Giot (basse), trois amis d’enfance.
A ce jour, ils ne se sont produits qu’à trois reprises en concert. Comme supporting act de Vegas. Découpé en 5 pistes, leur premier Ep s’intitule « Exercice One ». Et le trio est prêt à enregistrer son premier album. 10 chansons sont prêtes à être mises en boîte. Il ne leur manque plus qu’un producteur ou un manager pour parvenir à leurs fins.
« The Dragon » ouvre le bal. La voix est en retrait. Les machines nous replongent dans les eighties. Parue en single, cette chouette compo est caractérisée par un refrain contagieux ; et si elle bénéficie du petit coup de pouce nécessaire, elle pourrait squatter les dancefloors. Plus proche de DM, « 88 » possède de semblables aptitudes.
« Kill Yourself » nécessite plusieurs écoutes avant de pénétrer dans l’oreille. Mais cette composition finit par vous hanter. « Dark » lorgne vers la bande à Robert Smith. A cause de la voix, mais aussi de la ligne de basse obsédante et des riffs de gratte incisifs. Dans le souci de la recherche d’un parfait équilibre entre machines et guitares, « Get Out », « You Came Like Rain » et « Memories » empruntent un profil très contemporain, une plage au cours de laquelle la voix de Raphaël semble avoir abandonné toute velléité agressive. Enfin, « Liar », « Come On » et « No Way Back Home » complètement élégamment un tableau sonore que vous pouvez aisément retrouver sur leur site internet, ici