Mélancolique mais terriblement addictif...
Le duo new-yorkais The Ropes mérite vraiment qu’on manifeste davantage d’intérêt à son égard. Il approche la décennie d’existence et ne jouit pas encore la notoriété qu’il mérite. Parmi ses faits d’armes, on épinglera des premières parties pour Imagines Dragons ou Crocodiles. Tricky a même samplé son single « Does It ».
Fin octobre, les deux Américains publient un Ep de trois chansons intitulé « Sadness Is The Rich Man’s Drug ». A la lecture de ce titre, pas la peine de s’attendre à des morceaux très optimistes. Mais ce n’est pas ce qu’on espère de cette formation de dreampop. Car sa musique est froide, pas forcément très accessible mais terriblement addictive.
L’ouverture s’effectue sur le titre éponyme et plonge tout de suite le mélomane dans une ambiance atmosphérique. Le son y est très dense et la voix de Sharon Shy colle parfaitement aux émotions que souhaite communiquer le duo. Le chant androgyne rappelle immédiatement Victoria Legrand de Beach House. « Maiden Claiming » accélère le rythme grâce à une batterie plus régulière. Le refrain est plus puissant ; nous montons clairement dans les tours.
Cette impression est confirmée par « I Am The Last Getto ». La mélancolie est toujours bien présente mais elle prend une autre forme. Le son se rapproche plus de la new wave. Ce n’est pas surprenant, la formation cite souvent le mouvement français des années 50 comme inspiration. Néanmoins, la présence de ce chant froid est déroutante et vraiment magnifique. Un vrai plaisir pour l’oreille.
Vous l’avez compris, « Sadness Is The Rich Man’s Drug » est un gros coup de coeur. L’Ep est très (trop) court mais ne possède aucune faiblesse. Les trois pistes s’enchaînent et se complètent à merveille. Si vous êtes amateur de dreampop, vous passerez cet Ep en boucle très régulièrement. Le tout est disponible en téléchargement au prix que vous souhaitez (voir ci-dessous). L’occasion est trop belle, ne la laissez pas passer !
Lien de téléchargement ici