Réunissant le chanteur Anders Fridén (chant), les guitaristes Björn Gelotte et Niclas Engelin ainsi que le bassiste Peter Iwers et le drummer Daniel Svensson, In Flames est né en 1990, à Gothenburg, en Suède. Depuis sa formation, il a publié onze elpees : « Lunar Strain » (1994), « The Jester Race » (1995), « Whoracle » (1997), « Colony » (1999), « Clayman » (2000), « Reroute To Remain » (2002), « Soundtrack To Your Escape » (2004), « Come Clarity » (2006), « A Sense Of Purpose » (2008) « Sounds Of A Playground Fading » (2011) et « Siren Charms » en septembre dernier. Il est également responsable de trois Eps : « Subterranean » (1995), « Black-Ash Inheritance » (1997) et Trigger (2003), ainsi que d’un DVD live « The Tokyo Showdown » ( 2001).
In Flames pratique un death metal particulièrement mélodique. En fait, les Nordiques ont une approche très personnelle du métal, privilégiant avant tout la qualité et l’accessibilité des compos.
Découpé en 11 plages « Siren Charms » se caractérise d’abord par ses refrains immédiats. La voix est harmonieuse ; les hurlements semblent appartenir au passé. Tout est pensé pour séduire le mélomane du genre. Les compos sont parfaitement calibrées afin d’atteindre une efficacité optimale. Même l’artwork de la pochette a été étudié pour accentuer ce pouvoir de séduction.
Quoique particulièrement énergiques, « In Plain View » et « Everything's Gone » sont sculptés dans des riffs de guitares bien dosés. Pas de risque d’agression. Excellents, « Paralyzed », « With Eyes Wide Open » et « Dead Eyes » sont encore plus accessibles. Parfois les guitares sonnent comme des claviers. Le drummer fédère le tout et appuie judicieusement le timbre clair et délicat du chanteur. Et si « Through Oblivion », « Rusted Nail » et « Siren Charms » sont des titres carrément commerciaux, « Monsters In The Ballroom » et « Filtered Truth » rivalisent d’insipidité. Plus consistant, « When The World Explodes » opère un retour judicieux dans le passé. A conseiller aux amateurs du style…