Michael est né au Danemark en 1981. Il est guitariste de formation. Il a commencé à en jouer vers 15 ans. Préalablement à carrière solo, il avait milité chez High Octane. Il en était d’ailleurs le leader. Avant de graver « Memories », il avait publié un Ep 4 titres.
Son backing group réunit l’ex-Yngwie Malmsteen Göran Edman au chant, Christoffer Hoaas à la basse et Mads Grunnet aux drums. L'album a été enregistré et mixé par Christian Bonde et Michael Jessen au CB Studios (NDR : c’est au Danemark).
« Broken Heart » ouvre la plaque. La voix est mélodieuse et la section rythmique est un remarquable tremplin pour les riffs de gratte à la fois élaborés et précis. « My Own Funeral » est un titre irrésistible. A cause du remarquable solo de guitare. Serions-nous en présence d’un futur guitar hero ? Une chose est sûre, il a une excellente technique sur son manche. Et il va de nouveau le démontrer sur « The Rose » et « Freefall ».
Comme tout bon Scandinave qui se respecte, Michael a de nombreuses relations dans le monde de la musique. Et même de grosses pointures. A l’instar de John Norum. Le gratteur de Europe se réserve le solo sur « Blackwater », une plage qui baigne inévitablement dans le rock mélodique. D’autant que Michael y pose parfaitement sa voix. Morten Dybro siège derrière le piano sur « Prisoner », une invitation à rejoindre le dancefloor. Mais en douceur...
Plus lourd, « Runaway » est dispensable. C’est sans doute le seul point faible de l’opus. Plus nerveux, « Dreams Die Hard » est stimulé par une batterie plus qu'efficace. Et vu son titre, « Lost In L.A. » lorgne inévitablement vers les States. Une chouette découverte...