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Back Numbers Spécial

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Luna disparu, Dean Wareham et Britta Phillips ont donc décidé de continuer l’aventure en duo ou plus exactement sous la forme d’un couple (…). Un exercice de style qu’ils avaient déjà accompli en 2003, en concoctant l’album « L’Avventura » et puis un Ep, fin de la même année. A nouveau produit par Toni Visconti (Bowie, T.Rex), « Back numbers » tourne radicalement le dos aux compos électriques et tumultueuses pour embrasser un style tout en douceur, esthétisme et mélancolie, un style dominé par des synthés et des instruments semi-acoustiques. On savait Dean et Britta fascinés par les exercices de style opérés d’une part entre Gainsbourg et Brigitte Bardot ou Jane Birkin ainsi que Lee Hazlewood et Nancy Sinatra. Ce « Back numbers » s’en inspire manifestement. Surtout au niveau des voix (le timbre sensuel et éthéré de Britta, contemplatif de Dean). Elles se conjuguent la plupart du temps en superbes harmonies. Délicatement country & western, “Say goodnight” en est manifestement le plus bel exemple. En outre, le duo reprend « You turned my head around » du défunt chanteur/compositeur/producteur yankee. Lors du refrain, Britta y gémit pourtant comme Dolores O’Rioardan. L’elpee recèle d’ailleurs plusieurs covers. Souvent obscures. Claudine Longet, franchement, je n’en avais jamais entendu parler. Née à Paris le 29 janvier 1942, cette chanteuse et actrice française était très populaire aux États-Unis dans les sixties et les seventies. Dean et Britta en adaptent son « White horses », sous un format subtilement jazzyfiant. « Teen angel » de Donovan, ensuite. Et puis une version candide d’« Our love will still be there », une chanson signée Reg Presley des Troggs. Sonic Boom apporte son concours à la valse alanguie et aquatique « Wait for me ». « Me & my babies » est une autre valse lente, mais davantage intimiste. Deux compos bénéficient d’arrangements luxuriants. Symphoniques tout d’abord pour « Crystal blue R.I.P. », un morceau qui aurait pu figurer au répertoire des Bee Gees au cours des sixties. Et puis ‘philspectoresques’. Tout au long de « The sun is still sunny », une ballade qui ne manque pas de charme. Dean & Britta évoluent aujourd’hui à des années-lumière de Luna et surtout de Galaxie 500. Il faudra s’en accommoder…

 

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