L'an dernier, nous vous avions décortiqué son dernier opus, "Formadelhyde", un disque d'excellente facture, mais entaché par les dérapages aussi incontrôlés qu'intempestifs du guitariste soliste. Collection de singles et d'Eps concoctée entre 82 et 89, "High Time" affiche les mêmes qualités et les mêmes défauts. Aux excellentes dispositions power pop oxygénées par l'esprit des Troggs et des Only Ones vient se greffer les mêmes interventions de râpe nombriliste sub Van Halen. Dommage, car toute l'œuvre baigne dans un climat mélodique, pétillant, intense, excitant, contagieux et mériterait un traitement électrique beaucoup plus raffiné.