Tout comme Sebadoh et Swell, Smog relève de la ‘lo fi’, mouvement musical yankee qui cherche l'inspiration dans une fascination morbide pour la solitude, le désespoir et la souffrance. Pas très rigolo donc. Mais très souvent efficace. Comme les trois premiers albums du brouillard émotionnel. Malheureusement ce nouveau maxi six titres s'égare un peu trop souvent dans l'expérimentation filandreuse. Et les trop rares instants d'intensité et de fièvre ne parviennent qu'à nous faire regretter les "Sewn to the sky", "Forgotten Foundation" et "Julius Caesar"...