Solar Quest doit certainement avoir beaucoup écouté Brian Eno et Tangerine Dream pour réaliser cet opus. Terry Riley aussi. Cette constatation n'est cependant nullement péjorative. Au contraire. Car les huit fragments de cet "Orgship" sont de toute beauté, d'un esthétisme glacé incomparable. Et des titres comme "La belle of Atlantis", "Flying Spiders", "Liquid sky" ou "Singtree" parlent d'eux mêmes. On nage ici au sein de l'"ambient" le plus pur. Encore que parfois les envolées prennent une coloration new age. Vocaux féminins exotiques (Dead Can Dance?) ou impalpables, claviers cristallins, fluides, mélodramatiques, voire symphoniques participent ici activement à cette véritable "Orgship" de sonorités savoureusement atmosphériques...