Le monde énigmatique et mystérieux du Canadien Neil Young est difficile à percer. Mais à Bordeaux, dans les années 90, deux étudiants se découvrent une passion commune et décident de s’y introduire. Julien Garnier et Julien Gaulier recrutent un bassiste et un batteur pour former Hey Hey My My, un groupe destiné à naviguer quelque part entre pop et folk. Tout en puisant, bien sûr, leur inspiration dans le répertoire de Monsieur Young. Ils gravent tout d’abord une démo. Elle servira rapidement de base à l’enregistrement de leur elpee éponyme. Le groupe est alors signé chez Sober and Gentle, un label français au sein duquel militent notamment Cocoon et Porn Groove. Et enregistre cet opus. Découpé en quatorze titres, il recèle de superbes mélodies qui font la part belle aux guitares acoustiques pendant que les deux Julien conjuguent la tendresse de leurs voix.
L’opus s’ouvre par le très beau « Merryland ». Contagieux, « I need sometimes » dévoile l’admiration que porte également le groupe aux pop songs des Beatles. A siffloter sous la douche ! « Your eyes when we kiss » est une ballade d’une beauté sincère et touchante. « A true story » clôt ce disque, mais cette plage prélude probablement une histoire vraie, celle d’un quatuor combinant tous les éléments essentiels pour vous mettre de bonne humeur ou voir la vie en rose. Selon !
Le combo se produira au Botanique le 28 novembre à Bruxelles. Désormais on connaît Bordeaux pour ses grands crus. Un autre arrive, mais celui là s’appelle Hey Hey My My !