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Rattlesnake Shake Spécial

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Ce chanteur/guitariste est surtout connu pour avoir milité chez le Fleetwood Mac entre 1987 et 1991. Mais aussi les Bluesbreakers de John Mayall. C’était en 1974. Il participera d’ailleurs à la confection de 4 albums. Bien sûr, ce ne sont pas les périodes les plus créatives des deux formations, mais il s’y est forgé une notoriété certaine. Il a également longtemps soutenu la chanteuse Bonnie Raitt. Entamée depuis maintenant plus de 15 ans, sa carrière individuelle est illustrée par d’excellents elpees. Son premier album solo, "King of hearts", remonte ainsi à 1992. Et dans la foulée, il a commis "Pink & Black" en 99, "Lucky devils" en 2001, "Crazy cool" en 2002 et "Band box boogie" en 2003. Cependant, la rumeur colporte qu’il aurait repris la route en compagnie d’un de ses meilleurs compagnons, au sein du Mick Fleetwood Band. Son prestige procède surtout de son talent de slider. Et cet opus en est un parfait témoignage. Un œuvre remixée et remasterisée, il y a quelque temps, pour le label allemand, Hypertension. Rick a reçu le concours de son groupe, les Lucky Devils. C'est-à-dire une section rythmique partagée entre le bassiste Charlie Harrison et le drummer Ricky Reed.

Huit plages sont signées par Mr Vito. La plaque recèle également deux reprises de Peter Green. Pas étonnant, lorsqu’on sait que Rick voue une admiration sans borne au mythique guitariste du british blues. Pourtant, il est beaucoup plus proche d'une autre figure marquante de Fleetwood Mac : Jeremy Spencer. A cause de son jeu sur la slide. Et cette influence se sent dès la plage d’ouverture, "My baby's hot". Un titre teinté de Chicago blues des 50’s. Celui d'Elmore James. Cependant, si on saisit bien le jeu de slide, on se rend compte rapidement que son style est à la fois très personnel et bien plus complexe. Il reprend alors –et ce n’est guère surprenant– une des meilleures compositions de Green : le fameux "Rattlesnake shake". Une compo qui était le prétexte à de longues jams accordées sur scène par le Mac, à la fin des sixties. En écoutant un peu plus attentivement, on discerne la profondeur du style de Vito à la slide. Manifestement, il est également inspiré par certains maîtres de la roots music, comme Ry Cooder et Sonny Landreth. Il transforme son instrument en être vivant, susceptible de manifester des sentiments et de déborder de force et de vitalité. "I do believe" en est la plus belle illustration. Les sticks de Charlie adoptent le rythme du chemin de fer sur "The lucky devil". Une bonne dose de country envahit ce blues du sud. "A change is gonna come" puise son inspiration chez Sam Cooke. Une plage instrumentale très lente, mélancolique. Les accents hawaïens de la slide y expriment subtilement une tristesse infinie. "Slide the blues" porte bien son titre. Un autre instrumental au tempo alangui. Epanouie, la slide exploite judicieusement la diversité des sons. Vito est davantage musicien que chanteur. Cependant, sa voix pas très puissante est empreinte de sensibilité. A l’instar du délicat "I am not alone" ou de "Hole in my shoe", à nouveau un roots rock vagabondant sur les routes du sud, quelque part entre le Texas, la Louisiane ou encore l'Arkansas. De bonne facture, cet opus s’achève par un nouvel hommage à Peter Green. Une adaptation assez large d’"Albatross", une célèbre compo qui avait longtemps trusté le faîte des charts, à la fin des années 60. Rick Vito a également livré un DVD en 2001 : « Rick Vito in Concert ». Enregistré en Allemagne, il a également reçu la collaboration des Lucky Devils. Et puis l’an dernier un autre DVD, intitulé "Complete guide to slide guitar"…

Informations supplémentaires

  • Band Name: Rick Vito
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Vito
  • Date: 2007-10-23
  • Rating: 3
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