La pop sauvage de Metro Verlaine

Un coup de foudre, et puis le romantisme comme mode de vie, Metro Verlaine est avant tout une histoire de passion. Fondé en 2013, après un voyage à Londres qui a laissé des cicatrices et un sale goût de ‘lose’ au fond de la gorge, l'histoire de Metro Verlaine…

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Find a way to care Spécial

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Ce vétéran du blues britannique fêtera ses 82 balais en novembre prochain. D’ici là, il accomplira une tournée européenne qui transitera par la Belgique, pour quatre dates, entre le 30 septembre et le 3 octobre. Longtemps considéré comme l'un des pères du blues anglais, il est incontestablement le détonateur du ‘British Blues Boom’, qui a éclaté au cours de la deuxième partie des 60’s. En fondant les Bluesbreakers, il allait nous permettre de découvrir une pépinière de guitaristes talentueux, comme Eric Clapton, Peter Green et Mick Taylor, entre autres. En pleine gloire, John Mayall émigre aux Etats-Unis. A Los Angeles, très exactement. En 1969. Il y vit toujours. En 1984, il relance ses Bluesbreakers en compagnie de musiciens américains ; et à nouveau il flaire de futurs grands gratteurs, dont Coco Montoya, Walter Trout et Buddy Whittington. Fin 2008, il décide de mettre un terme à ce laboratoire, afin de tenter de nouvelles expériences. Dès 2009, il part en tournée. Il y entraîne le guitariste Rocky Athas, le bassiste Greg Rzab et le batteur Jay Davenport. En 2015, ils sont toujours présents à ses côtés. Après avoir publié "Tough" en 2009, et "A special life" en 2014, "Find a way to care” constitue son énième LP publié sur son propre label, Forty Below. Il a été enregistré au sein des studios ‘House of Blues (Encino)’ à L.A.. Mayall et le Canadien Eric Corne le coproduisent. Et il est partagé en douze pistes, dont cinq sont issues de sa plume.

John démarre par "Mother-in-law blues", un classique jadis popularisé par Little Junior Parker. Sa voix n'a pas changé et reste immédiatement identifiable. John se consacre également à l'harmonica et au piano. Il reprend ensuite le "River's invitation" de Percy Mayfield. John siège derrière l'orgue Hammond tout au long de ce ‘West Coast blues’ notoire, pour lequel il reçoit le renfort d'une section de cuivres dirigée par le saxophoniste Ron Dziubla. Une version musclée et par ailleurs excellente. Limpides et chaleureuses ses interventions aux claviers illuminent "Ain't no guarantees", une piste qui met en exergue la géniale section rythmique constituée de Rzab et Davenport. Les cuivres l’épaulent sur la cover du "I feel so bad' de Lightnin' Hopkins ; et la version est solide. Le Texan Rocky Athas s’illustre enfin sur ses six cordes pour "Find a way to care" ; car manifestement Mayall ne favorise plus les siennes, comme à l'époque des Bluesbreakers. A contrario, il préfère exercer ses talents sur ses différents claviers, que ce soit le piano acoustique, le piano électrique ou l’orgue. Le blues de Chicago n’est pas ignoré. A l’instar de la reprise du "Long distance call" de Muddy Waters, un slow blues au shuffle convaincant ; puis du "I want all my money back" de Lonnie Brooks, un morceau au cours duquel Rocky se réserve un envol déterminé sur sa gratte. La voix de notre vétéran est bouleversante, sur le blues nightclubbien "Drifting blues", une compo signée par Charles Brown. Orgue et guitare se conjuguent tout au long du "War we wage" de Matt Schofield", un jeune compositeur insulaire. De bonne facture, cet opus s’achève par "Crazy lady", un boogie imprimé sur un mid tempo que délimitent la voix et le piano du maître…

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: John Mayall
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Forty Below / V2
  • Date: 2015-09-04
  • Rating: 4
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