Né en Suède, mais de parents argentins, on connait surtout José Gonzales pour ses versions acoustiques de titres tels que « Love will tear us apart » de Joy Division, « Hand on your heart » de Kylie Minogue, « Smallboy town boy » de Bronski Beat ainsi que « Born in the USA » ou « The ghost of Tom Joad » de Bruce Springsteen. Et bien sûr la cover du « Heartbeat » de The Knife, plage qui avait permis à Sony de développer une campagne mondiale de pub. Pourtant l’artiste est également responsable de compositions personnelles. En 2005, il avait ainsi concocté un album solo, intitulé « Veneer ». En outre, il a également collaboré à de multiples projets dont ceux de Zero 7 et Junip. Sans oublier son coup de main apporté auprès de l’artiste hip hop Plan B.
Sur son nouvel opus, figure une nouvelle reprise. Celle de « Teardrop » de Massive Attack. Mais surtout neuf nouvelles chansons personnelles. Une œuvre intimiste, minimaliste qui se limite à sa voix claire et chaleureuse (dédoublée ou légèrement reverb), un chouia d’électronique, quelques frappements de mains et une guitare sèche, le plus souvent overdubbée. Une technique qui lui permet de jouer à la fois en picking et en puissance ou même de suppléer à la basse. Les mélodies sont douces et délicates, les lyrics poétiques. Nous ne sommes pas très loin de l’univers d’Elliott Smith ou de feu Nick Drake. Mais le feeling cool latino en plus. C’est dans sa nature.