En pénétrant “Down Below It’s Chaos”, on franchit d’abord un pallier qui mène à une antichambre où un riff métal nous accueille les cordes tendues (“Cry Baby”). Il sera notre hôte pour la soirée ; il nous en fait la promesse. En écartant ensuite deux rideaux noirs, épais et lourds, on se sent littéralement engloutis dans la pièce sombre qui s’ouvre à nous. Aspirés et englués telles des mouches sur un rouleau collant prévu à cet effet, nous nous retrouvons, malgré nous, spectateurs de l’évènement. Kinski à dépassé les limites ! Celles qu’il s’infligeait lors des précédents opus, semblerait-il. Même si parfois « Rhode Island Freakout » ou « Schedule For Using Pillows and Beanbags » sur l’album « Airs Above » (2003) semblaient être les prémices de « Down Below It’s Chaos ». Pour ce dernier essai, Kinski a décidé de chausser des chaussures de béton, s’évitant tout envol mélodique pour ne garder que le brut de la pièce. Non contents de nous décoiffer d’entrée de jeu, Kinski frise la provocation en nous invitant à goûter une douceur truffée au poivre. En l’occurrence « Boys, Was A Mad », sorte d’opéra rock onirique où l’on vient toucher le très bas, le très noir du métal. Ingénieux comme pas deux, le combo ne se laisse jamais engluer dans le tunnel visqueux du genre. En proposant au sortir de chaque hystérie musicale, un temps de repos (« Dayroom At Narita Int'l », « Argentina Tuner »,…) afin de préparer nos sens vers d’autres frissons, d’autres émotions, plus fortes, elles encore (« Hild had to catch a train », « Punching goodbye out front »,…) Parfait pour se remettre en forme, l’elpee est certainement l’enfant caché d’une centrale électrique qui se serait fait engrosser par un seau de souffre. Mélange plus que détonant…
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