Après avoir publié un premier Ep intitulé « La fin du monde », Arnaud Garner nous propose son premier album baptisé « Bas les Armes ».
Pour ce premier long format, ce jeune artiste s’est entouré d’une belle brochette de collaborateurs issue du monde professionnel de la musique.
A commencer par Philippe Balzé à la réalisation, l’enregistrement et mixage (Miossec, Saez, Kaolin). Ensuite, par des musiciens chevronnés ; parmi lesquels figurent Christophe Doremus (bassiste), Benoît Simon (guitariste), Tangi Miossec (clavier), Vincent Taeger (batteur) et Ludovic Bruni (guitariste, bassiste).
A travers treize titres, le gaillard s’attaque à un florilège de thématiques riches et variées qui oscillent des questions existentielles relatives à l’humanité (« Tous les jours que », « La fin du monde ») aux plaisirs charnels (« Madame ») en passant par une vision assez sombre du tissu urbain (« Des grues ») ou encore des propos plus terre à terre (« La mer est belle »).
Et de tels thèmes devraient booster l’expression sonore. Ce n’est pas le cas ! D’abord ils véhiculent une prose à l’eau de rose, hors contexte voire même malsaine. N’est pas Biolay ou Dominique A qui veut. Une prose qui se nourrit essentiellement de synthé pop ! Un ersatz de new wave bas de gamme balisé par un instrument Bontempi probablement acheté aux puces, dont la palette de sonorités minimaliste et automatique (boîte à rythmes, accords sur un doigt ?!?) est bien trop prévisible, et entraîne, au bout de quelques minutes seulement, un profond ennui chez le mélomane…
Une exception qui confirme la règle, le duo échangé avec Véronique Presle, le temps de quelques minutes.
Tout ça pour ça …