White Zombie est un combo de heavy metal qui a sévi de 1985 à 1998, avant que son leader, Rob Zombie (NDR : de son vrai nom Robert Cummings), ne décide d’entamer une carrière solo. Après des débuts confidentiels, la formation va entrer dans les bonnes grâces d’Iggy Pop, qui va ouvertement la soutenir. Le succès est au rendez-vous, et elle signe chez le label major Geffen. Chez qui elle décroche deux tubes, « Super charger heaven » et « More human than human ». Aujourd’hui encore, White Zombie est considéré, par VH-1's, comme le 56ème meilleur groupe de metal de tous les temps.
A l’instar des Cramps, ce band new-yorkais s’est beaucoup inspiré des films d’épouvante de série B. D’ailleurs, les médias spécialisés estimaient que si sa musique monocorde et bruitiste naviguait quelque part entre punk, metal et la no wave, ils la considérait surtout comme une version plus thrash de celle proposée par la bande à Lux Interior. Vu le patronyme, ce n’est pas étonnant. Encore qu’en fin de parcours, la musique s’est résolument imprégnée d’indus. A son actif quatre elpees studio, un remix, quelques Eps, de nombreux singles, dont certains ont été pressés à 200 ou 300 exemplaires. Sans oublier les inévitables compiles.
En 2009, le combo avait déjà fait l’objet d’un coffret (« Let Sleeping Corpses Lie ») et puis rebelote, puisqu’un nouveau vient de sortir. Intitulé « It came from N.Y.C. », il est disponible sous la forme de 3cd, 5LP et est enrichi d’un livret de 108 pages. Il est également téléchargeable en format digital. Les 39 plages ont été remasterisées par le guitariste J. Yuenger. Le sampler qui sert de base à cette chronique réunit 14 pistes extraites de ce box.
Rob Zombie (NDR : par ailleurs excellent dessinateur de BD, mais aussi réalisateur de films), et la bassiste Sean Yseult Shauna Reynolds, alias Sean Yseult, sont les seuls à avoir vécu toute l’aventure du band. Le line up de la formation a d’ailleurs souvent changé. Pour votre info, sachez encore que Phil Buerstatte (NDR : drummer de 92 à 94, est décédé en 2003.)