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Prayer for peace Spécial

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Le North Mississippi AllStars fêtera bientôt ses 20 années d'existence. Etablie à Hernando, dans le Mississippi, cette formation propose une musique qui mêle blues et southern rock. On la considère souvent comme un groupe de jam, mais sur cet elpee, elle a décidé de se limiter à des plages plus brèves.

Au départ, le NMA se résumait à un duo, réunissant les frères Dickinson, Luther et Cody. Ce sont les fils de Jim Dickinson, un célèbre producteur qui a notamment bossé, dans le passé, pour Bob Dylan, Ry Cooder et les Rolling Stones. Guitariste, Luther partage son emploi du temps, depuis 2007, entre les All Stars et les Black Crowes. Cody se consacre à la batterie et aux claviers. Le tandem compte près de vingt albums à son actif. Les enregistrements ont été réalisés dans pas moins de six studios différents. Quelques invités sont venus apporter leur concours, dont le bassiste, Oteil Burbridge, un ex-Allman Brothers Band.

En ouverture, "Prayer for Peace" nous replonge un siècle en arrière, aux débuts du blues, à l’époque des Fife'n'drums bands. Le plus célèbre était sans doute Other Turner. Et c'est sa petite-fille, Sharde Thomas, qui se consacre au pipeau et chante auprès de Luther. L'univers des frères Dickinson est impitoyable. Un juke joint blues pur et dur, issu du Hill Country, dans le Nord du Mississippi. La guitare libère des sonorités métalliques et saturées, tout au long de "Need to be free", une plage hantée par Jimi Hendrix. Le long playing recèle trois compos du seigneur de ce blues âpre et sans concession, le regretté R.L Burnside, maître ès son Fat Possum. Tout d’abord "Miss Maybelle", une piste caractérisée par cette slide torturée face aux percussions primaires dispensées par Cody. Puis "Bird without a feather" ainsi que le superbe et complètement déjanté "Long haired Doney". "Run red rooster" adopte un profil blues/rock. Guidée par une slide qui colle parfaitement au rythme, cette piste nous entraîne de nouveau au cœur du delta. La cover du "Stealin" de Gus Cannon (NDR : précurseur du jug style, ce bluesman, a vécu 95 ans !) constitue une petite parenthèse acoustique entretenue par une gratte traitée au bottleneck et un piano. Traditionnel, "Deep Ellum" figurait au répertoire de Blind Lemon Jefferson, Blind Willie Johnson et Leadbelly. La nouvelle version, qui adopte un ton très southern, est respectueuse de l’originale. Le NMAS rend aussi hommage à un autre bluesman mythique, Mississippi Fred McDowell. Tout d’abord à travers le célèbre "You got to move", que Luther chante en duo en compagnie de l’ex-Trampled Under Foot, Danielle Nicole Schnebelen ; puis de l’excellent "61 Highway", une piste qui nous conduit sur les routes du Sud, à la manière de ZZ Top. Encore un traditionnel, "Bid you Goodnight", une compo paisible, attribuée à Aaron Neville. Dominée par la slide et le piano, elle épouse un tempo réminiscent de la Nouvelle Orléans. L’opus s’achève par une reprise de "Prayer for Peace", annoncée… comme un remix…

 

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