Calogero est un de ces artistes de la nouvelle scène française dont la popularité va croissante…
Il y a trois ans, ses « Feux d’artifice » l’avaient propulsé en situation orbitale grâce à ses 800 000 exemplaires écoulés.
Son septième opus, « Liberté chérie », amorcé par « Je joue de la musique », donne le ton d’une direction artistique plus légère, très pop, mais davantage colorée…
Les thématiques parlent ici au plus grand nombre et martèlent aux fans de la première heure, combien l’homme pouvait ciseler des faits sociétaux par sa seule plume incisive. On se souviendra par exemple de « Un jour au mauvais endroit », décrivant le destin tragique de deux jeunes gens juste pour un regard de trop.
Portant choisis par ses deux compagnons d'écriture, Paul Ecole et sa compagne Marie Bastide (Alex Beaupain ne participe pas, pour la circonstance, à l’aventure), cet elpee ne laissera manifestement pas un souvenir impérissable, même si l’intention de l’artiste est toujours aussi pure et si sa puissance vocale demeure incroyablement maîtrisée.
On épinglera tout de même quelques chansons qui sortent du lot comme « Fondamental » un pamphlet nostalgique vu à travers un rétroviseur, « Le baiser sans prénom » décrivant des relations sans lendemain ou encore « le Vélo d’Hiver », qui raconte l’histoire du Vélodrome parisien, rendu tristement célèbre par la rafle du Vel d’Hiv’.
Bref, un disque qui s’écoute davantage comme une parenthèse récréative plutôt qu’un essai philosophique !