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Bright Phoebus Spécial

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Lal et Mike Waterson étaient frère et sœur. Responsable d’une musique folk, le duo a sévi il y a un peu plus de quatre décennies. Il avait choisi d’abord, pour patronyme, The Watersons et pratiquaient un folk plutôt traditionnel. Lal et Mike avaient enregistré un elpee, intitulé "Bright Phoebus", paru à l’origine en 1972. Des artistes notoires britanniques, comme Martin Carthy, Richard Thompson, Ashley Hutchings, Tim Hart et Maddy Pryor avaient participé aux sessions. La plupart des collaborateurs militaient alors chez Fairport Convention et Steeleye Span ! Pressé à 2 000 exemplaires, le long playing sera rapidement épuisé. Il vient donc d’être réédité, en version remasterisée.

Pour l'histoire, Lal Waterson est décédée d'un cancer du poumon en 1998, et Mike est également disparu, mais en 2011. Ils n'ont donc pas eu la chance de connaître cette deuxième vie, accordée à leur « Bright Phoebus »… 

"Rubber Band" et "Magical man"empruntent certaines saveurs au "Sgt Pepper" et "Magical Mystery Tour" des Beatles. Des compos empreintes de bonne humeur qu’alimentent les voix multiples et certains instruments, comme les percussions ou la clarinette. Le reste de l’opus propose un folk classique, le plus souvent non amplifié. Si la voix de Mike se révèle fragile, celle de Lal est autrement limpide. Et des plages comme "Fine horseman", traversée par une clarinette ou "Never the same", soulignée par un violoncelle, en sont les plus belles illustrations. "Shady lady" et "Bright Phoebus" constituent les meilleurs titres du long playing. Le premier se distingue par ses voix féminines polyphoniques et des cordes électriques aussi discrètes qu’efficaces. Le second est également le titre maître. Un morceau de folk/rock au cours duquel, elles ces cordes sont à la fois parcimonieuses et élégantes…

 

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