Ghalia and the Mama's Boys est un groupe californien. Etabli à la Nouvelle-Orléans depuis plusieurs années, il pratique du power blues. Mais sa chanteuse est bruxelloise. Elle est également compositrice. Gahlia Vauthier passe beaucoup de temps aux USA où elle s'est déjà produite sur les scènes de la Louisiane, du Mississippi, du Missouri et du Tennessee. Entre rock’n’roll et blues, elle milite également au sein des Naphtalines et de Voodoo Combo. En 2016, elle rencontre Johnny Mastro et ses Mama's Boys et c'est le déclic!
Les sessions se sont déroulées au studio Music Shed de la grande cité louisianaise. Ghalia signe la majorité des plages. Elle est épaulée par le chanteur/harmoniciste Johnny Mastro, le guitariste Smokehouse Brown, le bassiste Dean Zucchero et le drummer Rob Lee. Et ce sont ces Mama’s Boys qui font la différence. Plus rockabilly que blues ou boogie, la voix de Ghalia ne colle pas nécessairement à l’expression sonore…
Ce qui n’empêche pas l’opus de receler quelques excellentes plages. A l’instar d’"All the good things" et "Hiccup boogie", deux boogies classieux au cours desquels le gratteur, Smokehouse Brown, se distingue et semble même hanté, en fin de parcours, par ce diable d’Henri Vestine (Canned Heat). Caractérisé par la conjugaison des voix de Ghalia et de Mastro, le shuffle "Waiting" se signale par la conjugaison des voix entre Ghalia et Masto. Slide et harmonica combinent élégamment tout au long de "Hey little baby". Johnny allume "4am Fried chicken" de sa musique à bouche. Seule piste lente, "Addiction" baigne au sein d’un climat ténébreux, mais surtout met en exergue Brown, qui traite sa sèche au bottleneck…