Originaire des faubourgs de Sydney, Kara a chopé le virus de la musique, dès son plus jeune âge. Elle et son frère intègrent le groupe Papa Lips, alors qu’elle n’a que 16 printemps. Le band enregistre un Ep, avant de transformer son patronyme en Grainger. Kara et Mitch décident alors de tenter l’aventure à New Yok, où ils débarquent le 9 septembre 2001, soit deux jours avant les attentats terroristes…
A partir de 2006, l’Australienne entame une carrière solo. Elle s’établit à Los Angeles, deux ans plus tard et publie l’elpee "L.A Blues", en 2011, et "Shiver & Sigh", en 2013.
Le long playing est paru sur le label Station House, soit la même écurie qui avait sorti le superbe opus du bluesman italien Dany Franchi, "Problem Child". Louisianais d’origine suédoise, Anders Osborne signe la production et partage les parties de guitare auprès de Miss Grainger.
Le titre maître ouvre la plaque. La voix est cool et agréable. Découpée dans des riffs rythmiques, la plage met en exergue la slide d'Anders et l'orgue d'Ivan Neville (NDR : le fils du notoire Aaron). Très roots, "Working my way back home" véhicule des accents légèrement funky. Osborne colore de sa slide le blues/rock sauvage "Man with soul". Acoustique, "Somewhere to be found" carbure au blues roots, une compo paisible enrichie de jolis arrangements de cordes. Piano et cuivres balisent les pistes funk "You're in New Orleans" et "Groove train". Hard rock, "Favorite sun" aurait pu figurer au répertoire du Deep Purple de Jon Lord. Tapissé par un orgue Hammond et ciselé par une guitare en picking, "Love will get you through the door" baigne savoureusement dans le Delta…