Fuji-Joe présage la canicule…

Après avoir accordé des concerts pendant un an à Paris et accompli un passage en Angleterre en début d'année, Fuji-Joe sort son premier Ep, « Soleil brûlant ». À travers 3 titres, Fuji-Joe revendique être à l'origine du meilleur Ep de ‘post-punk noisy french…

logo_musiczine

La douce fantaisie de Spell Trouble…

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music. Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Korn - Lokerse Feesten 20...

Get the people Spécial

Écrit par Simon Verwacht
&

Voici le genre d’album qui, à première vue, n’a l’air de rien : artwork bon marché, titres aussi raffinés que « Boob » ou « Man, playing the drums is fun ! »... Sorti l’année passée sans faire de bruit, cet elpee mérite cependant que l’on s’y arrête.

Tout d’abord parce qu’il est l’œuvre d’une formation au sein de laquelle milite Kevin Shea. Celui-ci a été batteur de Storm & Stress. Précurseur du math-rock, ce groupe culte des années 90, a compté dans ses rangs l’excellent guitariste Ian Williams, qui a sévi dans Don Caballero et cartonne actuellement chez les irrésistibles Battles. Vous me suivez ?

Que reste-t-il de cette période d’expérimentations forcenées? A vrai dire, pas grand-chose. On reconnaît tout de même, dans le jeu de Kevin Shea, un souci constant de déstructurer ses rythmiques à coups de breaks étranges et de ralentissements inattendus. En outre, on retrouve par intermittence, dans le phrasé de Ben Simon (chant-guitares), mi-chanté mi-susurré, une proximité avec l’univers de Storm ans Stress.

Malgré cette remarque, l’ambiance générale est plutôt à la pop décontractée, à écouter un après-midi ensoleillé d’école buissonnière, à l’ombre d’un pommier. Retenant plutôt des années nonante la nonchalance iconoclaste de Pavement (référence évidente) que les figures de style math-rock, Get The People évolue sans complexe sur des chemins certes déjà défrichés, mais toujours excitants. De véritables perles pop se glissent ainsi parmi ces 17 titres. On retiendra surtout le morceau d’ouverture, « Got a Lot of Love », le grisant « Bodies » évoquant un Mercury Rev première époque, « Starchild and Moonkid » (dont l’air ressemble étrangement à « Knockin on Heaven’s Door »…) ou encore « Strange Love ».

Au final, la réussite de cet album tient dans sa capacité à assumer parfaitement ses références, tout en y injectant une production subtile évitant de tomber dans la lo- fi bon marché. S’il n’est pas ici question de révolution, on retiendra l’équilibre entre expérimentations et luminosité pop qui vous fera revivre une belle page de l’histoire du rock indépendant. 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Get the people
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: RuminanCe records / Mandaï
  • Date: 2007-12-31
  • Rating: 3
Lu 686 fois